Le 26 juin dernier, LUMA Arles a ouvert ses portes au public. Ce bâtiment hors norme à tous les niveaux (*) est le fruit de la créativité de Frank Gehry et de l’idée de Maja Hoffmann, la célèbre mécène. À eux deux, ils ont réuni les meilleurs intervenants pour mener à bien leur projet fou. Nous sommes donc d’autant plus fiers de voir Evelity choisie pour ouvrir ce lieu incroyable au plus grand nombre.
En chiffres :
- Tour de 56m de haut
- 12 étages (un toboggan et un skatepark)
- 15 000m² de surface pour le bâtiment
- 10 hectares de jardins
- 11 000 panneaux métalliques réfléchissants
Pourquoi Evelity au LUMA Arles ?
Offrir une expérience unique et originale à tous les visiteurs, sans oublier ceux qui vivent avec un handicap est au cœur des préoccupations de la productrice d’art Maja Hoffmann. Elle a donc fait appel à l’agence Studios Architecture, accompagnée du cabinet Cogito Ergo Sum pour imaginer, identifier les solutions les plus efficaces.
📢 « L’objectif est d’accueillir au sein du bâtiment Ressource Luma Arles tous types de publics. Nous nous devons donc de rendre le bâtiment lisible pour tout le monde. Pour nous accompagner sur les problématiques d’accessibilité et d’accueil des personnes en situation de handicap, le client, sur les conseils de Studios, a fait appel au cabinet Cogito Ergo Sum de Nadia Sahmi. Ce qui nous plait dans son approche, c’est la dimension humaine qu’elle apporte à la réglementation en allant chercher les raisons qui ont déterminé les textes afin de faciliter la vie des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, la société évolue, il faut arriver à intégrer ces populations qu’on a trop longtemps oubliées », déclare Marie Billa, architecte.
C’est dans ce contexte que Nadia Sahmi nous a donc contactés pour déployer Evelity sur ce site complexe.
📢 « Moi, mon objectif c’est “tout le monde” et tout le monde peut utiliser Evelity tout simplement pour s’orienter, se repérer, savoir ce qui se passe au 1er, 2ème, 3ème étage… quelle œuvre est là ? Que tel ou tel escalier présente telle particularité architecturale et que cela a un intérêt de passer par là. »
C’est ainsi que l’aventure a commencé à Arles car Evelity permet d’atteindre deux objectifs majeurs :
- Guider et orienter : les personnes en situation de handicap pourront ainsi retrouver de l’autonomie et de la spontanéité dans leurs déplacements. Leur expérience visiteur n’en sera qu’améliorée.
- Proposer des contenus : le LUMA Arles est mouvant, « tout bouge tout le temps » pour reprendre les propos de Nadia Sahmi. Evelity propose donc de contextualiser de manière agile, en effet son back office est simple d’accès, on peut donc changer les informations sur chaque salle à volonté, rapidement et facilement. Un avantage non négligeable puisque l’on évite ainsi la problématique d’obsolescence de la signalétique et avec elle, les surcoûts, les risques d’erreurs…
Evelity reconnue comme solution d’effet équivalent !
La commission d’accessibilité du LUMA Arles a validé Evelity en tant que solution d’effet équivalent. Petit rappel : une « solution d’effet équivalent » est un moyen d’atteindre un objectif fixé par la réglementation accessibilité. Ce moyen est simplement différent de ceux explicitement décrits dans les textes. Ceci équivaut à une autorisation de faire autrement. Le niveau d’accessibilité atteint est au moins égal au niveau obligatoire.
« Voir Evelity être reconnue comme une solution d’effet équivalent est un grand pas pour nous, explique Jérémy Philippon, directeur commercial. C’est la reconnaissance de l’efficacité de notre application quant au guidage des personnes en situation de handicap dans un lieu tel que le LUMA Arles. Un vrai défi en termes d’usages et de de développement. De mon côté c’est un véritable atout pour convaincre encore plus de sites de déployer Evelity ! »
On s’est pliés en quatre !
Vous l’aurez compris, le bâtiment du LUMA Arles lui-même est une œuvre d’art. Nous nous devions donc de prêter une attention toute particulière au respect de l’esthétisme du site.
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« On a dû inventer des « skins » pour que nos beacons se fondent dans le décor. Vive l’impression 3D qui nous permet de faire des petites séries à moindre coût pour satisfaire nos clients », déclare Justine Aurian, chef de projet. « Au-delà de l’esthétisme, nous mettons un point d’honneur à ce que l’installation soit faite dans les créneaux horaires qui lui conviennent. Rien ne nous arrête, ni l’horaire, ni la météo… »
Le projet visionnaire de Maja Hoffmann
Maja Hoffmann, mécène Suisse, crée la fondation Luma en 2004 en soutenant des projets artistiques et de recherches. Elle pense Luma comme un “archipel biologique” réunissant plusieurs entités sur les thématiques qui la passionnent : l’environnement, les droits de l’Homme, l’éducation et la culture. Elle s’entoure des plus grands noms tels que Frank Gehry pour mener à bien son projet.
À la fois lieu de production et d’expérimentation pour les artistes comme pour le grand public, LUMA Arles accueille chaque année des expositions d’artistes majeurs, des œuvres de grandes figures de la création contemporaine, des commandes spécifiques et des projets in-situ. Des archives d’artistes, de photographes ou d’expositions, sont accessibles dans des conditions dignes des plus grandes institutions internationales.
Frank Gehry exprime tout son talent
Frank Gehry, l’architecte, a été élu comme l’« architecte le plus important de notre époque » selon le magazine Vanity Fair. Ses œuvres sont citées parmi celles les plus importantes de l’architecture contemporaine dans le World Architecture Survey.
Ses incroyables créations sont devenues des attractions touristiques au niveau mondial, vous en connaissez sûrement quelques-unes :
- Musée Guggenheim de Bilbao en Espagne,
- le Ray and Maria Stata Center (en) à Cambridge,
- le Walt Disney Concert Hall en centre-ville de Los Angeles,
- la Maison dansante du centre de Prague,
- le Musée des beaux-arts de l’Ontario à Toronto,
- le 8 Spruce Street à New York,
- la Cinémathèque française à Paris,
- la Fondation Louis-Vuitton.
Avec le LUMA, il signe une nouvelle création. Il souhaitait évoquer “l’ancrage local” de la ville avec cette bâtisse. Il crée une hybridation issue à la fois du passé romain de la ville et de ce style futuriste qu’on lui connaît. Cet édifice torsadé, composé de 11 000 panneaux métalliques réfléchissants, rappelle les écailles de poisson, mouvements et formes aquatiques, si emblématiques de l’architecte californien.
